Descriptions Les Fondateurs de l’astronomie moderne : Copernic, Tycho Brahé, Képler, Galilée, Newton Télécharger
PRÉFACE
La théorie des mouvements célestes avait compté avant Copernic plus d’un représentant de premier ordre, et l’immortel Newton, en en révélant le véritable principe, n’en a pas dit le dernier mot. Quelque illustres que soient les noms des grands hommes à l’histoire desquels est consacré ce volume, d’autres pourraient donc, sans injustice, être placés auprès d’eux, et si cette première esquisse paraissait utile, il serait aisé d’en élargir beaucoup le cadre.
Une étude sur le caractère et sur les œuvres de quelques grands inventeurs ne saurait former l’histoire de l’astronomie. Cette belle science commence avec la civilisation, et le perfectionnement constant des méthodes d’observation et de calcul promet encore à nos descendants de longs siècles de découvertes et de progrès.
Les premières idées des philosophes sur le système du monde ont été sans doute celles que la contemplation du ciel suggérerait encore à un observateur complètement ignorant des théories cosmographiques.
La terre semble une immense plaine sur laquelle le ciel repose de toutes parts. Il la recouvre comme un dôme solide sur lequel glissent tous les astres en s’élevant chaque jour à l’orient pour aller disparaître à l’occident, et retourner le lendemain par des routes inconnues à la position qu’ils occupaient la veille.
Les étoiles se meuvent ainsi, toutes ensemble, sans changer leur position relative. Chacune d’elles se lève et se couche chaque jour aux mêmes points de l’horizon, et les plus grands déplacements d’un observateur à la surface de la terre, ne changent ni l’aspect ni la grandeur apparente de leurs constellations.
Sept corps célestes seulement, parmi ceux que l’on aperçoit sans instrument, se séparent de tous les autres en échappant à la loi simple qui les régit. Le soleil, la lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, emportés cependant par le mouvement diurne des étoiles, ne décrivent pas chaque jour le même cercle, et leurs changements de route sont assez apparents pour frapper à la longue l’observateur le moins exercé.
Chacun de ces astres suit dans le ciel une spirale compliquée dont chaque spire peut sans erreur sensible être assimilée à l’un des cercles décrits par les étoiles. Ce cercle, qui change chaque jour, est parcouru par l’astre errant dans un temps différent de celui des étoiles, et la différence, sensible pour le soleil et les cinq planètes, est surtout considérable pour la lune.
On a d’abord expliqué ces apparences en supposant les étoiles attachées à une sphère solide qui, enveloppant la terre de toutes parts, tourne en vingt-quatre heures autour d’un axe dirigé d’un pôle à l’autre. Chaque planète est fixée dans ce système à une sphère transparente qui tourne comme celle des étoiles, mais en sens différent, tout en se laissant entraîner par elle et participant à son mouvement. Les planètes, parmi lesquelles les anciens comptaient la lune et le soleil, avaient ainsi deux mouvements : l’un commun aux étoiles, tandis que l’autre variait pour chaque planète.
Cette substitution de deux mouvements de rotation au mouvement en spirale, avait, aux yeux des philosophes anciens, une très-grande importance. Ils tenaient pour certain que le mouvement circulaire uniforme convient seul à la perfection des corps célestes. Leur obstination a n’en pas admettre d’autres est le trait dominant de leur théorie et l’une des causes qui, en les éloignant des explications simples des mouvements célestes, leur en ont caché la véritable harmonie.
L’hypothèse des sphères concentriques ne reproduit avec une exactitude suffisante aucun des mouvements qu’elle a pour but d’expliquer. Le soleil lui-même, qui présente, entre tous, les apparences les plus simples, est beaucoup plus irrégulier dans sa marche que ne le voudrait une telle doctrine. Il décrit, il est vrai, par rapport aux étoiles, un grand cercle que l’on nomme écliptique ; mais son mouvement sur ce cercle est loin d’être uniforme...
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La théorie des mouvements célestes avait compté avant Copernic plus d’un représentant de premier ordre, et l’immortel Newton, en en révélant le véritable principe, n’en a pas dit le dernier mot. Quelque illustres que soient les noms des grands hommes à l’histoire desquels est consacré ce volume, d’autres pourraient donc, sans injustice, être placés auprès d’eux, et si cette première esquisse paraissait utile, il serait aisé d’en élargir beaucoup le cadre.
Une étude sur le caractère et sur les œuvres de quelques grands inventeurs ne saurait former l’histoire de l’astronomie. Cette belle science commence avec la civilisation, et le perfectionnement constant des méthodes d’observation et de calcul promet encore à nos descendants de longs siècles de découvertes et de progrès.
Les premières idées des philosophes sur le système du monde ont été sans doute celles que la contemplation du ciel suggérerait encore à un observateur complètement ignorant des théories cosmographiques.
La terre semble une immense plaine sur laquelle le ciel repose de toutes parts. Il la recouvre comme un dôme solide sur lequel glissent tous les astres en s’élevant chaque jour à l’orient pour aller disparaître à l’occident, et retourner le lendemain par des routes inconnues à la position qu’ils occupaient la veille.
Les étoiles se meuvent ainsi, toutes ensemble, sans changer leur position relative. Chacune d’elles se lève et se couche chaque jour aux mêmes points de l’horizon, et les plus grands déplacements d’un observateur à la surface de la terre, ne changent ni l’aspect ni la grandeur apparente de leurs constellations.
Sept corps célestes seulement, parmi ceux que l’on aperçoit sans instrument, se séparent de tous les autres en échappant à la loi simple qui les régit. Le soleil, la lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, emportés cependant par le mouvement diurne des étoiles, ne décrivent pas chaque jour le même cercle, et leurs changements de route sont assez apparents pour frapper à la longue l’observateur le moins exercé.
Chacun de ces astres suit dans le ciel une spirale compliquée dont chaque spire peut sans erreur sensible être assimilée à l’un des cercles décrits par les étoiles. Ce cercle, qui change chaque jour, est parcouru par l’astre errant dans un temps différent de celui des étoiles, et la différence, sensible pour le soleil et les cinq planètes, est surtout considérable pour la lune.
On a d’abord expliqué ces apparences en supposant les étoiles attachées à une sphère solide qui, enveloppant la terre de toutes parts, tourne en vingt-quatre heures autour d’un axe dirigé d’un pôle à l’autre. Chaque planète est fixée dans ce système à une sphère transparente qui tourne comme celle des étoiles, mais en sens différent, tout en se laissant entraîner par elle et participant à son mouvement. Les planètes, parmi lesquelles les anciens comptaient la lune et le soleil, avaient ainsi deux mouvements : l’un commun aux étoiles, tandis que l’autre variait pour chaque planète.
Cette substitution de deux mouvements de rotation au mouvement en spirale, avait, aux yeux des philosophes anciens, une très-grande importance. Ils tenaient pour certain que le mouvement circulaire uniforme convient seul à la perfection des corps célestes. Leur obstination a n’en pas admettre d’autres est le trait dominant de leur théorie et l’une des causes qui, en les éloignant des explications simples des mouvements célestes, leur en ont caché la véritable harmonie.
L’hypothèse des sphères concentriques ne reproduit avec une exactitude suffisante aucun des mouvements qu’elle a pour but d’expliquer. Le soleil lui-même, qui présente, entre tous, les apparences les plus simples, est beaucoup plus irrégulier dans sa marche que ne le voudrait une telle doctrine. Il décrit, il est vrai, par rapport aux étoiles, un grand cercle que l’on nomme écliptique ; mais son mouvement sur ce cercle est loin d’être uniforme...
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